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1.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 66(6): 297-311, 2019.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266332

ABSTRACT

Introduction : La prévention des infections du site opératoire demeure une préoccupation pour tout système de santé. Cette étude avait pour objectif d'évaluer le niveau de respect des mesures d'asepsie au bloc opératoire et la pratique d'antibioprophylaxie chez les opérés. Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle de cohorte prospective. Elle a été effectuée au service de chirurgie de l'hôpital général de référence de Moba d'avril à juin 2018. Les variables d'étude concernaient les opérés et les chirurgiens. Dans le but de supprimer tout jugement a priori pouvant entraîner les biais de suivi, l'observation était en double aveugle. Résultats : Quarante-deux interventions chirurgicales avaient été retenues et évaluées chez les patients en majorité de sexe féminin (n = 36 ; 85,7 %), avec un âge moyen de 27 ans. La chirurgie pelvienne a été la plus pratiquée (n = 30 ; 71,4%). Les résultats montrent un écart considérable entre ce qui est fait et ce qui devrait être fait. Il en va de la disposition du bloc opératoire aux fautes d'asepsie (présence des téléphones portables et radiocassette dans la salle d'opération pendant l'intervention chirurgicale ; ports incorrects des bonnets, masques et gants ; gestes non-aseptiques dans l'exécution des actes ; discussions non-utiles, etc…) et à l'antibioprophylaxie à des doses usuelles et uniquement en post-opératoire. La conséquence a été que les infections du site opératoire représentaient 40,5% (n = 17). Néanmoins, pour être complet dans l'amélioration des conditions de travail et de satisfaire nos attentes, ces résultats devraient être corrélés par une étude similaire au service de chirurgie (soins post-opératoires et qualité de stérilité du matériel, hygiène des opérés). Conclusion : Le risque infectieux en milieu chirurgical constitue une préoccupation à laquelle il faudrait rapidement trouver solution pour inverser la tendance des infections du site opératoire. La solution passe obligatoirement par le respect strict des mesures d'asepsie, l'antibioprophylaxie en pré-opératoire et à double dose lors de son initiation, et les études épidémiologiques sur les infections en chirurgie


Subject(s)
Antibiotic Prophylaxis , Asepsis/standards , Democratic Republic of the Congo , Elective Surgical Procedures , Patients
2.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 65(07): 363-374, 2018.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266305

ABSTRACT

Introduction : La sécurité transfusionnelle suite au risque majeur de transmission des Infections Transmissibles par la Transfusion (ITT) reste un problème majeur de santé publique dans les pays en voie de développement, surtout en Afrique au sud du Sahara. Cette étude avait pour objectif de déterminer la séroprévalence et les groupes à risque de transmission du VIH parmi les donneurs de sang en milieu rural.Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique, rétrospective et descriptive effectuée chez les donneurs de sang du centre de santé de référence Katele (Moba, RD. Congo) de 2014 à 2016, soit trois ans. Les variables de risque explorées ont été l'âge, le sexe, la catégorie de donneur de sang. La recherche des anticorps anti-VIH a été faite par immunochromatographie au Determine® Abbot Japan HIV-1/2. L'analyse statistique des données a été faite à l'aide du logiciel Epi Info 7.1.Résultats : Sur les 1145 donneurs de sang, 926 (80,9%) étaient âgés de 18 à 38 ans. L'âge moyen était de 30,6 ± 6,9 ans et en majorité des hommes (n = 715 ; 62,5%). La majorité des donneurs de sang était dans la catégorie des donneurs familiaux (n = 953 ; 83,2%) suivi des donneurs de sang rémunérés (n = 112 ; 9,8 %) et des donneurs bénévoles irréguliers occasionnels (n = 80 ; 7,0%). Le taux de séroprévalence du VIH sur trois ans dans cette population de donneurs de sang a été de 5,5% avec respectivement 3,8% pour 2014, 8,0% en 2015 et 4,0% pour 2016. La co-infection du VIH aux autres marqueurs infectieux (VHB, VHC) systématiquement dépistés avant transfusion a été de 1,0%. L'âge (OR = 3,3 IC95% [1,30-8,25], p-value 0,0001), le sexe (OR = 3,1 IC95% [1,49-6,46], p-value 0,0018) et le type de don de sang (p-value 0,0009) ont été significativement associés à la présence des marqueurs de l'infection par le VIH chez les donneurs de sang surtout chez les hommes âgés de plus de 38 ans (33,1%) et les donneurs bénévoles irréguliers circonstanciels (8,8%) (p < 0,05).Conclusion : Le receveur de sang en milieu rural est exposé à un grand risque de transmission du VIH pendant la transfusion sanguine. Les mesures de sécurité transfusionnelle devraient être renforcées, surtout chez les adultes de sexe masculin et pendant la sélection des donneurs de sang. Il faudrait envisager une stratégie de dépistage et de diagnostic plus efficace des marqueurs infectieux sur les dons de sang, une procédure d'exclusion des donneurs à risque et promouvoir l'utilisation rationnelle du sang


Subject(s)
Democratic Republic of the Congo , Risk Factors
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